Appartement de Taryn Lénaé

Un appartement somme toute assez basique, un couloir menant aux cinq pièces qui le composent.
À l'entrée du dit couloir, l'on trouve un carré en dalle de deux mètres sur deux mètres, se déchausser est conseiller avant d'entré, une marche mène véritablement dans le couloir qui quand à lui est en parquet.
Les murs du dit couloir sont couvert de tableau sans signification et arrangement précis, d'un coup, on passe d'une scène de bataille à un portrait de famille, aucun arrangement si ce n'est celui de l'esprit qui a accroché ces tableaux.
Lorsque l'on vient d'entrer dans l'appartement, le couloir en face de toi, il suffit de marcher sur deux mètres pour arriver à la première porte à droite, elle donne sur la cuisine d'environ cinq mètres de longueur pour cinq de largeur, une cuisine assez basique en soi contenant un réfrigérateur, un four, un micro-onde, une gaziniére, enfin bref, de quoi vivre correctement en variant les plats, dans le sens du couloir et en face de la dite gaziniére (qui est donc posé contre le mur faisant face à la porte d'entré à peu de choses prêt), l'on note deux fenêtres dans la pièce, situer au fond, une porte mène à la salle à manger, si l'on reste dans le couloir, la porte est environ cinq mètre plus loin, la dite salle à manger est assez petite, rien de bien fameux, une table basses, quelques coussin, et des tatamis sur le sol au lieu du parquet du couloir ou du carrelage de la cuisine, la pièce fait environ quatre mètres sur quatre mètres, cinq fenêtre, deux en face de la porte du couloir et trois en face de celle de la cuisine.
En revenant dans le couloir et juste en face de la salle à manger, l'on tombe directement sur la chambre, porte glissante en papier de riz, style à la japonaise, tatamis au sol, et un futon qui traîne replié dans un placard dans le mur à droite de la porte, toujours en face de la porte, dans le coin gauche, l'on voit un grand lit deux places appuyé contre les deux murs, le futon ne servant qu'en cas de connaissance en visite, ce qui arrive peu, une table de nuit avec une photo de famille, un réveil et une lampe banale, comme les autres pièce, environ cinq mètre sur cinq mètres, trois fenêtres avec volet face à la porte... Il n'y a absolument rien d'autre dans cette pièce qui est vraiment d'une simplicité effarante, dans le mur droite, si l'on est dans l'encadrement de la porte, une porte mène vers le bureau qui sert aussi de salon, dans le dit bureau, sol toujours en tatamis, l'on trouve un bureau bas dans un coin de la pièce, juste en dessous d'une fenêtre, un coussin pour s'asseoir, sur le bureau, c'est le bordel du siècle, il y a juste un espace minime de dégager pour pouvoir s'installer et travailler... à peu près, juste à gauche du bureau, une bibliothèque remplie de tout et de rien, du livre au parchemin de cours, rien de bien marquant, encore à gauche de la dite bibliothèque, des armes de collections venant de sa famille, deux sabres japonais croisées, rien de vraiment utilisable en mission, mais en cas d'extrême défense, cela pourrait faire mal.
Dans l'autre coin de la pièce, un canapé en cuir, couleur rouge, faisant face à une télé basique, rien de bien notable à part cela.
La pièce est plus grande que les autres, l'on monte à sept mètres de longueur pour six de largeur.
En revenant dans la chambre, en face de la porte du bureau, l'on trouve celle de la salle de bain, dans la dite salle de bain, sol et mur en carrelage et céramique, dans le coin gauche au fond de la pièce, une douche basique, en face de la douche toujours au fond, une baignoire toujours aussi basique, et entre les deux, un lavabo, si l'on se mets à la place du lavabo, l'on voit les WC, dans le coin gauche du côté porte.

Assis sur un coussin dans la salle à manger je réfléchis, mon bandeau frontal tournant autour de mon index gauche, de plus en plus vite, puis en ralentissant d'un coup et en reprenant de la vitesse ensuite, je réfléchis à quoi faire de ce bandeau et à quoi faire tout court, je m'emmerde, c'est bien simple, je m'emmerde en réfléchissant à mon sort...

*Depuis que j'ai ce bandeau, rien n'y fait, les missions sont de plus en plus... emmerdante, et mon équipe d'un ennuie plus que mortel, je pourrais p'tet demander une réaffectation?
Non... Les autres équipes sont complète, pas cool...*

Dans tout les cas, je finis par laisser tomber ma tête sur mon bras droit posé sur la table, mon bras gauche tombe à côté du bras droit et de ma tête, le bandeau tourne encore une seconde et s'effondre à quelques centimètres de ma main, mes cheveux me recouvrant totalement les yeux et le visage.
Je respire profondément, réfléchissant calmement à ce que je peux faire... ce qui se termine par un profond soupir suivie d'une phrase bien sentie...

« Rah, p'tain de bordel de merde, rien à faire, je trouve pas... »

Après quoi je me lève impulsivement, prends mon bandeau que je passe à mon poignet, je supporte pas de l'avoir au front, prends ma bourse et ma cape puis finit par sortir en emportant mon matériel de base, fourre-tout et étui à shuriken à la ceinture, verrouillant la porte, je me dirige vers le magasin d'arme et compagnie en premier, ensuite, direction l'académie et si j'ai le courage le bureau des missions... Si j'ai pas le courage, le terrain d'entraînement me suffira...
Et de siffloter, sans expression sur le visage autre que celle de mon profond ennuie.

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[Viens de -> mon entrainement]

Une fois arrivé devant chez moi, j'ouvre la porte, entre, et me laisse tomber sur le pallier, sur les dalles bien froides, le tout après avoir refermé la porte, la, j'y restes deux à trois minutes, reprends mon souffle, et finit par me relever, je remets le sabre à ma ceinture, et avance en prenant plus appuie sur les murs qu'autre choses, je me dirige vers ma chambre, et vers la salle de bain ensuite, marchant à une vitesse qui me suffit pour le moment.
Une fois dans la salle de bain, j'ouvre le robinet, eau chaude, et me fout la main dessous, je regarde l'eau prendre une teinte rougeâtre, et je regarde les blessures que je me suis infligés, je ne les avais pas encore vu elle, masquer par mon sang et celui de la fille.

« Humph... La prochaine fois, je me fous les ongles encore plus profond, au moins, j'aurais une raison de chialer tient... »

Après le nettoyage à l'eau chaude, ce qui veut dire près de cinquante degrés, j'ouvre l'armoire à pharmacie avec l'autre main et bande la première avec des bandages simples, ayant déjà servis et lavé, le genre de truc que j'utiliserais pas en mission par peur de contaminer quelqu'un, mais bon, la ou ils étaient, c'est à dire dans l'armoire à pharmacie, je le répète, ils iront très bien, personne a du les toucher à par moi...
Je me fais donc rapidement un bandage, juste assez serré pour arrêter l'écoulement de l'hémorragie mais pas assez pour couper la circulation dans la main, après tout ce bazar, je coupe le robinet, mets le reste du bandage sur le rebord de l'évier, et me fais couler un bon bain...
Avant de me foutre à poil et dans le bain, bien entendu, je laisse ma main bander en dehors de l'eau et essaye autant que possible de ne pas la mouiller, au pire, je changerais la bande après ou j'attendrais qu'elle sèche.
Quelques trente à quarante minutes plus tard, quand je suis bien remis de tout, je sors, me sèche, me fout directement en pyjama et tant pis pour la décence, et vais fermer la porte de l'appartement, avant de me diriger vers la cuisine, me préparer vite fait un truc à bouffer, le manger tout aussi vite debout dans la cuisine, faire une vaisselle plus que sommaire, foutre une bouteille d'eau que je sors du frigo dans mon fourre-tout le tout avec le bandage que j'ai utilisé pour ma main, et ainsi, j'aurais de quoi me protéger de l'odeur du sang, une fois tout cela fait, j'accroche le fourre-tout, l'étui à shuriken et les gants au porte-manteau, garde le sabre avec moi et me fout au lit, le sabre cacher le long du lit, le bandeau toujours au poignet.
Même chez soi, on est jamais assez prudent.

Tu te réveilles le lendemain matin, sans avoir eus de mauvaises visites la nuit... Enfin sauf si un shinobi venant pénetrer dans ton appartement, laisser une lettre sur ta table de nuit et considérer comme une mauvaise visite.
C'est donc avec étonnement que tu trouves une envelope bordée de noire sur ta table. La lettre qu'elle contient n'eest pas trés joyeuse, elle annonce la mort en mission de ton ancien maître, elle t'informe aussi que tu as une nouvelle affectation dans l'équipe de monsieur. X (oublier sont nom chier alors >.<) et que tu as donc rendez vous aux bureaux des missions dans 2 heures.

Je finis par me réveiller bien vivant le lendemain matin, et commence par m'étirer, avant de noter que le bandage de ma main c'est défait, et que la blessure a autant dire disparus, bon, très bien...
Je finis par me lever, regarde ma table de nuit et voit l'enveloppe poser dessus, bah au moins, ils se gênent pas...
Enfin, dans tout les cas, je prends la dite enveloppe, l'ouvre et la lit rapidement, ouais, en clair, ils me changent d'affectation.. Mais... Mais attendez... Changez d'affectation...

« YOUPIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE... »

Après les cinq secondes de réaction qu'il m'a fallut pour comprendre cette mirifique, magnifique, sublime nouvelle, je saute de joie dans ma chambre pendant cinq bonne minute...
Puis finit par me calmer, remettre un peu d'ordre dans mon pyjama un peu trop grand qui allait finir par tomber au sol, mais sans moi, je toussote un coup pour m'éclaircir la voix, place ma main droite à la verticale, devant ma bouche et mon nez, et dit d'une voix emplie de regret et de compassion, attitude de prière.

« Cher Maître, jamais je ne vous oublierais, je vous suis gré de tout ce que vous avez put faire pour moi, et prierais pour vous chaque fois que je le pourrais.
Merci. »

Avant de partir prendre une douche vite fait, me savonnant et shampoignant et, chose impensable, me coiffant même en queue de cheval, choses rare...
Finalement, une fois la douche prise, un petit déjeuner solide avalé et mes habits passé, j'enfile ma cape, mes équipements, mets les gants à ma ceinture, accroche le fourreau de mon sabre à la même ceinture, pour une fois que j'en mets une, et finalement, prends mon fourre-tout et l'étui à shuriken, enfin bref, tout quoi...
Le bandeau lui, je le garde à mon poignet, t'façons, il ne me quitte jamais...

« Bon, allons y ! »

Et d'enfiler mes chaussures, ouvrir la porte, sortir, et la refermer en replanquant la clef.
Direction le bureau des missions, tant pis si j'arrive en avance.

[Direction -> Bureau des missions]

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